Les rescapés !
Les élèves de la formation préparatoire au travail de l’école secondaire Charles-Gravel au Saguenay ont décidé de redonner vie à des chaises en bois franc en fabriquant de magnifiques bancs de «quêteux» orné de bois de grange. Deux chaises côte à côte sont recouvertes de cinq planches de bois, en respectant l’angle des chaises. La plupart des planches proviennent d’une vieille clôture et aussi de palettes de marchandise de l’école. Le banc est disponible en plus six couleurs tendances (blanc, rouge, gris, noir, jaune et naturel).
Ce magnifique banc est destiné à tout le personnel du Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay ainsi qu’à la population du Saguenay Lac-Jean et le prix de vente est de 75 $. Ce banc est un bon exemple de récupération, en donnant une deuxième vie à d’autres objets. Le nom Les Rescapées signifie qu’il est plus important de réutiliser des biens de consommation que de simplement les recycler. Depuis que notre banc est disponible, nos clients peuvent se procurer un mobilier composé de matériaux qui auraient été jetés au dépotoir sans notre intervention. Nous nous sommes servis de ce symbole pour sensibiliser toute l’école à la réutilisation d’objets de toutes sortes.
Nos bancs sont non seulement attrayants, robustes et confortables, mais en plus, ils sont uniques. Il n’y en a pas deux pareils. Ils sont fabriqués avec des matériaux recyclés et très tendance. Il est important de signaler qu’il est impossible de se procurer un banc semblable dans les magasins et même chez les artisans de notre région. Ils ne sont disponibles que chez nous !
Grâce à la popularité de notre produit, nous avons réussi à faire un partenariat avec un organisme qui opère dans les locaux de notre école. En effet, la Corporation employabilité jeunesse, un OSBL qui offre des plateaux de travail aux élèves de la formation préparatoire au travail, s’occupe de la fabrication et de la vente du mobilier.
La fabrication des « Rescapées » se fait entièrement dans cette entreprise et sont entièrement fabriqués par des jeunes entrepreneurs. D’ailleurs, une partie des profits réalisés par la vente des bancs permet de rémunérer trois jeunes pendant la période estivale.
Le projet a pris de l’ampleur depuis la dernière année et ne cessera d’évoluer d’ici les prochains mois. Au départ, nous pensions faire seulement une quinzaine de bancs, mais nous en sommes rendus à plus de 50 unités. •
