L’éducation ailleurs dans le monde
Colombie-Britannique
Dans un jugement rendu le 26 septembre 2016, la Cour suprême de la Colombie-Britannique ordonne au gouvernement provincial de créer une enveloppe budgétaire distincte pour financer les besoins en infrastructures du Conseil scolaire francophone (CSF). La province devra également payer 6 millions de dollars en dommage-intérêts au CSF pour le sous-financement chronique du transport scolaire. C’est la première fois que des dommages-intérêts sont octroyés à un conseil scolaire francophone en contexte minoritaire au Canada. Ce jugement met fin à une saga judiciaire qui a débuté en 2013. Le CSF et la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique demandaient à la Cour de forcer la province à financer de nouvelles écoles, un bureau central, un meilleur système pour le transport scolaire et voir à la refonte du système de financement des infrastructures de langue française de la province.
Source : Fédération nationale des conseils scolaires francophones
Yukon
Le gouvernement territorial du Yukon a décidé d’accorder à la commission scolaire franco-yukonaise le plein contrôle des admissions dans ses écoles. La Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) tente depuis plusieurs années de convaincre le gouvernement de lui permettre d’accueillir des élèves dont les parents n’ont pas été scolarisés dans la langue française, ou encore de jeunes arrivants francophones ne détenant pas la citoyenneté canadienne et n’étant donc pas, techniquement, admissibles à l’éducation dans la langue de la minorité en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés. La cause avait été rejetée par la Cour suprême du Canada en mai 2015, mais les deux parties se sont finalement entendues. La CSFY veut également s’affranchir du gouvernement territorial pour ce qui a trait à la gestion de ses édifices et à son personnel, notamment. Un groupe de travail conjoint poursuit ses efforts afin de résoudre les points de litige restants.
Source : Philippe Orfali, Le Devoir, Victoire pour les écoles francophones du Yukon, le 8 septembre 2016 www.ledevoir.com/societe/education/479433/les-eleves-des-ecoles-francophones-du-yukon-bientot-plus-nombreux
Anne Vinet-Roy est la nouvelle présidente de l’ACELF
L’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) a élu Anne Vinet-Roy, de Timmins en Ontario, à sa présidence lors de son assemblée annuelle à Québec. Anne Vinet-Roy siège au conseil d’administration de l’organisme depuis 2012 et représente l’Ontario au conseil des gouverneurs de l’association depuis 2008. Elle cumule aussi 25 ans d’expérience en enseignement. Mme Vinet-Roy occupe le poste de présidente de son unité syndicale locale, l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO Nord-Est catholique) depuis 2012. Cette unité est responsable d’offrir divers services à près de 700 membres, dans 41 milieux de travail situés entre Hearst et Haileybury. Mme Vinet-Roy succède à M. Yves Saint-Maurice, président des huit dernières années.
Source : ACELF
Regards sur l’éducation 2016 : les indicateurs de l’OCDE
Les données sur le Canada comprises dans le document Regards sur l’éducation 2016 de l’OCDE confirment que l’éducation contribue à diminuer l’écart salarial entre les femmes et les hommes. Dans le groupe des personnes âgées de 25 à 64 ans n’ayant pas terminé leurs études secondaires, les Canadiennes gagnaient 61 % du salaire touché par les Canadiens en 2014. Les Canadiennes ayant fait des études supérieures s’en sortaient un peu mieux avec 72 % du salaire gagné par les Canadiens, ce qui était comparable à la moyenne de 73 % pour l’ensemble des pays de l’OCDE. Par ailleurs, le Canada comptait en 2015, le plus grand nombre d’adultes titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, mais un pourcentage plus faible que la moyenne de maîtrises et de doctorats. 55 % des Canadiens adultes avaient fait des études postsecondaires.
Source : « L’instruction aide à réduire l’écart salarial femmes », La Presse canadienne, le 16 septembre 2016