Formation professionnelle
Alors que près de 1,4 million d’emplois seront à pourvoir d’ici 2021 au Québec, dont 80 % résultant du remplacement des retraités, l’obtention d’un diplôme qualifiant, soit professionnel, technique ou universitaire, apparaît plus que jamais comme un prérequis essentiel pour profiter des occasions du marché du travail.
La formation professionnelle est d’ailleurs une excellente façon de le faire. Elle occupe une place de choix dans la sélection 2014 des formations gagnantes présentée dans la plus récente édition du guide Les carrières d’avenir publié par Jobboom.
Pas moins d’une quarantaine de programmes de formation professionnelle y sont répertoriés. Tous présentent un taux de placement d’au moins 90 %, et ce, dans une grande variété de domaines d’emploi, de la santé à la construction, en passant par le transport, le tourisme, l’agriculture et le commerce de détail.
De nombreux corps de métier sont aux prises avec une main-d’œuvre vieillissante et manquent de relève. La demande est donc forte pour les nouveaux diplômés. Par exemple, les 50 finissants de 2013 du programme Conduite de procédés de traitement de l’eau du Centre de formation Paul-Gérin-Lajoie, de la Commission scolaire des Trois-Lacs, ont reçu pas moins de 202 offres d’emploi.
Ces données montrent bien à quel point la formation professionnelle est une voie porteuse d’avenir pour les jeunes. D’ailleurs, on estime que 39 % des postes qui seront créés d’ici 2021 exigeront une formation professionnelle ou technique, ce qui représente quelque 103 000 emplois.
Des qualités à développer
Le guide présente également une série de dossiers qui explorent en profondeur certains thèmes clés du marché de l’emploi, dont une présentation du portrait-robot du travailleur de l’avenir. Notre équipe a identifié cinq compétences essentielles que chacun devra posséder pour faire sa place sur le marché du travail, et ce, dans tous les domaines d’activité. Ces qualités sont de bonnes aptitudes en communication, une capacité d’adaptation, un bon esprit d’analyse, la capacité de faire preuve de vision, et la créativité.
Dans un monde du travail en perpétuel changement où le service occupe une place des plus importantes, il est primordial de bien s’exprimer et de pouvoir s’adapter à toutes sortes de situations. L’esprit d’analyse, la vision et la créativité permettent quant à eux de faire face à des problématiques toujours plus complexes, en faisant preuve d’initiative dans la recherche de solution et dans l’optimisation des façons de faire.
Des secteurs porteurs
En plus de la sélection de 130 formations gagnantes, le guide Les carrières d’avenir 2014 dresse un portrait complet de l’économie et du marché de l’emploi dans les 17 régions administratives du Québec, ainsi que dans 23 secteurs d’activité distincts. Parmi les secteurs les plus porteurs, on retrouve cette année encore celui des technologies de l’information et des communications, dont la croissance est deux fois supérieure à celle de tout autre secteur de l’économie. La santé et la construction demeurent également des secteurs forts, particulièrement pour les diplômés de la formation professionnelle. Bien que le secteur de la construction ait connu un ralentissement en 2013, on prévoit tout de même l’embauche de 11 000 nouveaux travailleurs d’ici 2016, notamment dans le domaine minier, alors que plusieurs grands projets sont en phase de planification.
Ajoutons que certaines formations entourant les métiers de la construction mènent d’ailleurs à des salaires se comparant avantageusement à ceux obtenus par les diplômés universitaires. Les titulaires d’un DEP en conduite de grue obtiennent en moyenne un salaire hebdomadaire de 1 548 $ en début de carrière; ceux du DEP en chaudronnerie, un salaire de 1 310 $ par semaine. À titre de comparaison, le salaire hebdomadaire des diplômés universitaires en génie civil en début de carrière s’élève à 1 111$. En outre, l’entrée de certaines formations au sein de notre palmarès, dont Calorifugeage, Électricité, Réfrigération et Charpenterie-menuiserie, témoigne des besoins croissants dans plusieurs corps de métier.
Du côté de la santé, on trouve également des débouchés fort intéressants à tous les niveaux d’enseignement. Alors que près de 32 500 employés du réseau de la santé prendront leur retraite d’ici 2018, les besoins seront d’autant plus criants. La formation professionnelle offre ici de bonnes perspectives ; des programmes comme Santé, assistance et soins, Assistance à la personne en établissement de santé et Assistance à la personne à domicile figurent au sein de notre sélection, et ce, depuis plus de 10 ans. Quel que soit le secteur, la formation professionnelle offre une vaste palette de choix à découvrir.

Au lancement du guide Les carrières d’avenir 2014 de Jobboom : de gauche à droite, Richard Flibotte, vice-président de la FCSQ et président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, Pierre Franck, directeur du Service de gestion de carrière à HEC Montréal, Denis Robert Elias, directeur général du Service des stages et du placement à l’Université de Sherbrooke, Pierre Rivet, directeur de l’enseignement coopératif à l’École de technologie supérieure, Jean Beauchesne, président directeur général de la Fédération des cégeps, Gilles Chapadeau, adjoint parlementaire de la ministre du Travail et Patricia Richard, directrice de l’information chez Jobboom.