Magazine Savoir FCSSQ

Juin 2014

Spécial élections scolaires

Entrevue avec Gaston Rioux, président de la FCPQ

« On attend depuis longtemps ce grand moment! »
| Par Marie Blouin, conseillère en communications, FCSQ - [email protected]
Marie Blouin Conseillère en communications FCSQ mblouin@fcsq.qc.ca

Marie Blouin
Conseillère en
communications
FCSQ
[email protected]

C’est en ces mots que le président de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), Gaston Rioux, a débuté l’entrevue au Savoir, le 14 mai dernier. Les élections scolaires suscitent beaucoup d’enthousiasme auprès des parents engagés dans le réseau scolaire d’autant plus que les dernières remontent à 2007.

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« L es parents qui s’engagent dans les comités considèrent important d’avoir un élu scolaire à qui ils peuvent parler et porter leurs messages. »

phylactere_jaune-elections_scolaires-2014-modele-2Ce père de trois enfants qui s’investit pleinement dans son rôle de président est heureux de soutenir et de contribuer à la valorisation des élections scolaires auprès des 18 000 parents engagés au sein des commissions scolaires du Québec. Pour M. Rioux, les élections scolaires constituent un moment privilégié d’échanges entre de futurs élus et des parents. « En fait, les élections scolaires constituent une belle occasion de faire entendre la voix des parents qui souhaitent échanger sur leur vision de l’école publique et faire part de leurs attentes dans l’éducation de leurs enfants. Nous souhaitons y participer pleinement, faire connaître les candidats et favoriser les rencontres avec les parents. »

Dans cette perspective, diverses actions sont posées par la FCPQ pour promouvoir les élections scolaires. Soulignons d’abord la collaboration de la Fédération des comités de parents au plan d’action de la Fédération des commissions scolaires du Québec. Dans ce plan, divers moyens d’information et d’échanges avec les parents des différents comités sont prévus, et ce, jusqu’au jour J du 2 novembre 2014.

Par exemple, la FCPQ les encourage à être créatifs pour susciter des débats avec les candidats sur des enjeux qui les interpellent. Tant des moyens traditionnels que virtuels sont prévus. Le président précise « Selon nous, les comités où siègent des parents, tireront plus de bénéfices en s’investissant, en stimulant les débats et la participation des gens à voter. »

phylactere_jaune-elections_scolaires-2014-modele-2M. Rioux ajoute : « Les parents qui s’engagent dans les différents comités, que ce soit au conseil d’établissement, au comité de parents, à l’organisme de participation des parents ou au Comité consultatif des services aux élèves handicapés et en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (CCSEHDAA) considèrent important d’avoir un représentant, un élu scolaire, à qui ils peuvent parler et qui porte leurs messages en éducation dans chacun des milieux. Pour eux, c’est rassurant! »

Un bon élu scolaire

La FCSQ a voulu aussi savoir de M. Rioux, ce que signifiait pour lui un bon élu scolaire. Selon son opinion « C’est quelqu’un qui a toujours comme pensée fondamentale, la réussite des élèves, qui souhaite travailler en partenariat avec bloc-p9son milieu et qui met en pratique la contribution citoyenne dont celle des parents. C’est quelqu’un qui a une vision de l’éducation publique, qui souhaite l’améliorer, qui suit de près l’actualité et les recherches en éducation, qui sait présenter des enjeux percutants et qui est un rassembleur dans sa communauté. En fait, c’est quelqu’un qui adopte un comportement de collaboration  et d’écoute tout au long de son mandat. » Les changements apportés à la loi 88 donnent un nouveau souffle aux parents au plan de leur engagement en éducation publique. De nouvelles responsabilités leurs sont confiées au sein du conseil des commissaires. Le président voit d’un œil fort positif la place que le gouvernement accorde dorénavant aux parents des comités. « La loi motive nos troupes à s’investir! »

Nouvelle composition du conseil des commissaires : 8 à 18 commissaires, dont un président, élu au suffrage universel en application de la Loi sur les élections scolaires, 3 ou 4 commissaires représentant les parents – 2 commissaires cooptés, si c’est le souhait du conseil, par un vote des 2/3 des autres membres, y compris les commissaires parents.