Les commissions scolaires dans l’action et tournées vers l’avenir!
C’est avec enthousiasme et fierté que je vous invite à participer en très grand nombre au Sommet sur l’éducation publique qui se tiendra au Centre des congrès de Québec les 31 mai et 1er juin prochains. Plusieurs d’entre vous le savez parce que vous y avez participé ou en avez entendu parler dans votre région, ce sommet est le point culminant d’une tournée des régions amorcée en septembre à Baie-Comeau et qui prendra fin à Rouyn-Noranda le 13 avril. Lorsqu’elle sera terminée, la tournée régionale aura permis à la Fédération des commissions scolaires et aux commissions scolaires, chacune dans sa région, de rencontrer plus de 1500 partenaires de tous les milieux et surtout d’entendre leurs opinions, préoccupations et recommandations pour améliorer notre système public d’enseignement.
Une bouffée d’air frais
Ces rencontres furent une véritable révélation et une bouffée d’air frais ! Car bien que je sois de nature optimiste, le discours politique à la mode qui a tendance à mettre l’accent sur les débats de structures peut être démobilisant, mais il va complètement à l’encontre de ce qui se dit sur le terrain. Ce que nous avons entendu de la part de nos partenaires c’est qu’il y a une prise de conscience sur l’importance de se mobiliser autour de la persévérance scolaire et d’en faire une priorité. Et cette mobilisation doit se faire en partenariat avec les commissions scolaires. Nombreux ont été les témoignages en faveur du maintien et de l’amélioration des partenariats entre la communauté et les commissions scolaires.
Mais la tournée a aussi permis de constater que d’autres enjeux que la persévérance scolaire transcendent les régions et méritent notre attention. Nous avons beaucoup entendu parler de formation professionnelle, par exemple, et de développement régional. Cette tournée a donc porté ses fruits puisqu’elle a permis de dégager les grands thèmes qui seront abordés lors du sommet.
Un duo complémentaire
C’est aussi un immense honneur pour moi de vous présenter les deux personnes qui ont accepté de coprésider le sommet, soit Paul Gérin-Lajoie et Léa Clermont-Dion. Premier titulaire du ministère de l’Éducation, Paul Gérin-Lajoie est toujours aussi passionné par les questions liées à l’éducation et, surtout, il n’a jamais abandonné son combat pour le système public. Quant à Léa Clermont-Dion, diplômée de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord et co-initiatrice de la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée, elle est la preuve que nous avons raison d’avoir confiance en l’avenir car l’école publique permet à des jeunes comme elle de se réaliser, d’avoir une vision de la société dans laquelle ils veulent vivre et d’être engagés dans l’action. D’ailleurs, les jeunes auront une place de choix à notre événement, au gala puisqu’ils assureront la partie artistique et au sommet car ils seront invités à réagir aux propositions entendues.
Des actions concrètes
Mais même si l’objectif du sommet est d’identifier des pistes d’action pour améliorer le système public d’enseignement et que les commissions scolaires seront à l’écoute des propositions de leurs partenaires dans un esprit d’ouverture et de collaboration, elles n’ont pas attendu la tenue du sommet pour agir. En effet, la FCSQ a adopté, à l’automne, un plan d’action sur deux ans Pour un renouvellement des commissions scolaires, qui identifie des pistes d’actions nationales, régionales, locales sous trois axes d’intervention : simplifier l’administration publique, faire reconnaître l’école publique et redonner un sens à la démocratie scolaire. Le sommet sera donc ussi l’occasion pour la FCSQ de présenter un rapport d’étape sur les travaux entamés par les commissions scolaires à ce sujet et faire la démonstration qu’elles sont capables de modifier leurs pratiques pour être encore plus efficaces dans les services qu’elles donnent aux élèves.
De plus, les commissions scolaires doivent réaliser cet exercice exigeant dans le contexte où le gouvernement prévoit de nouvelles compressions budgétaires en éducation, où la date des prochaines élections scolaires n’est toujours pas connue et alors que la raison d’être des commissions scolaires est de nouveau remise en question par un parti politique qui, par ses prises de position, fera probablement des commissions scolaires un enjeu de la prochaine campagne électorale provinciale.
Malgré ce contexte difficile, je me réjouis de voir que tous les partenaires demeurent engagés à valoriser le système public d’enseignement et surtout à l’améliorer pour le bénéfice de la réussite des élèves.
Au plaisir de vous rencontrer au Sommet sur l’éducation publique afin que nous dégagions ensemble une vision de ce que nous souhaitons pour nos jeunes et l’éducation publique!